10 novembre 2012

Appel aux poètes




Le CNL a failli supprimer sa commission poésie, ce fut évité de justesse grâce à la mobilisation de nombreux poètes ! L'Union des Écrivains, dont nous sommes, va bientôt se dissoudre. Des associations et organismes servant la poésie risquent de disparaitre. Tels sont, parmi d’autres, les déclencheurs qui nous incitent à agir.
Depuis une trentaine d’années des médiateurs et éditeurs, souvent poètes eux-mêmes, ont réalisé un véritable travail de promotion de la poésie, mais cela suffit-il ? Non. La poésie reste mise à l’écart, en raison de sa singularité.
Il nous semble nécessaire de tirer la sonnette d’alarme et de faire appel à tous les poètes pour qu’ils se rassemblent dans une UNION DES POèTES.
Paul de Brancion, Brigitte Gyr, Mathias Lair

La poésie est menacée, et de multiples façons :
Par son petit chiffre d’affaire : moins de 0,4% du CA des éditeurs adhérents au SNE ; par sa difficulté à trouver des circuits de distribution et diffusion solides et pérennes ; par sa difficulté à trouver des libraires investis dans sa promotion active auprès du public ; par sa quasi absence dans les medias de référence ; par la remise en cause régulière des soutiens institutionnels ; par une méconnaissance générale de sa forme vivante, aujourd’hui.
Pourtant la poésie est vivante :
L’activité éditoriale foisonne, réalisée le plus souvent par des personnes qui ne        peuvent en vivre ; les rencontres et manifestations poétiques sont multiples ; les poètes sont nombreux mais leur singularité essentielle les rend naturellement rétifs à toute organisation.

Une seule issue, s’aider soi-même :
Les poètes doivent unir leurs voix pour défendre la poésie

  Nous vous appelons à vous rassembler dans l’Union des Poètes pour :
§  Promouvoir et défendre la poésie vivante dans toutes ses composantes, sans exclusive.
§  Représenter et prendre la défense des poètes auprès des diverses instances concernées : pouvoirs publics, organisations diverses, médias…
§  Agir pour le soutien de la création poétique et pour le maintien d’une production éditoriale et d’une diffusion indépendantes.
§  Agir pour développer la lecture de la poésie

Nous invitons les poètes à une
Réunion
le 5 décembre de 17 à 19 heures au café Le Bullier
22, avenue de l'Observatoire, Paris 14, Métro Port Royal
  
Pour adhérer à l’Union des Poètes (association selon la loi de 1901) :
         Cotisation : 20 € à l’ordre de l’Union des Poètes/100 € pour les membres bienfaiteurs
         Adresse : 12, rue de l’Héronnière, 44000 NANTES
         Courriel : uniondespoetes@gmx.fr  téléphone : 0240584267

13 septembre 2012

Jerôme FERRARI, Le sermon sur le cute de Rome, Actes Sud, 2012
                              , Où j'ai laissé mon âme, Actes Sud, 2010

Le premier vient de sortir plusieurs articles dans Le monde ( le journal) le deuxième est plus ancien  deux ans...!
J'ai donc acheté les deux sur le conseil du libraire me disant" il faut tout de même
 faire des efforts pour lire la "rentrée" littéraire...se tenir au courant".

Le sermon sur la chute de Rome . Un bar en corse repris par des  étudiants en philosophie.
Thématique alléchante style café-philo... Le résultat fonctionne mais
ne transporte pas . La phrase est très longue, le bar est  super. C'est naturellement bien fait.
Le roman d'avant, Où j'ai laissé mon âme , dans lequel la phrase est déjà très longue est infiniment plus impressionnant. Un mathématicien, cette fois, qui a fait de la résistance ,est arrête par les nazis interrogé par la Gestapo interné à Buchenvald  se retrouve militaire. Après une guerre d'Indochine admirable, il finit en Algérie chef d'un centre de torture. Livre douloureux et violent sur un sujet terrible. Effroyables camaraderies militaires : " nous avons été engendrés par la même bataille", "aucune victime n'a jamais eu le moindre mal à se transformer en bourreau, au plus petit changement de circonstances."" Le sang avait un prix exorbitant qu'il fallait payer."

On ne se baigne pas deux fois dans le même fleuve c'est le cas , à mon sens de ce qu'IlS appellent:" un événement  de la rentrée littéraire."


8 septembre 2012

Chantal Dupuy-Dunier
CELLE
L'arbre à paroles, éditeur, 8 euros

Elle dit:
" Je suis le seuil.


Elle dit:
"Je suis l'obscure locutrice,
voix montant des contrées ardentes.
Car les mots gestent dans les ventres du monde.


Elle dit:
"Percevez-vous le réel caché au creux du mirage ?
Cette ombre que vous n'avez jamais entrevue,
                          qui vous parle d'ailleurs,
                                         vous parle de l'immense
                                                        vous parle de moi.

Je réitère ma promesse du bleu.


Au commencement était Celle.



6 septembre 2012

Grand silence de l'été, nous a absorbé
Voici donc septembre
on retrouve les pantalons et les pull-over
et nos excuses pour cette longue absence.


Lu avec beaucoup d'attention et de fascination: MANDELSTAM de Ralph Dutli ed Le bruit de temps/ La dogana.

Moscou automne 1920, on avait demandé à Maxime Gorki, qui supervisait la répartition des biens distribués aux écrivains, un pantalon et un pull-over pour Mandelstam. Mais Gorki biffa le pantalon. Les "mérites sociaux" de Mandelstam, à ses yeux, n'allaient pas plus loin que le pull-over. Sur quoi Nicolaï Goumilov avait offert à son ami un pantalon de rechange.

Faut pas oublier.

20 mai 2012

Me resigner au monde, Edward Stachura, Solin Editeur

Pour E.Stachura chaque instant de la vie était si rempli de signification que toute tentative de résumer eut été sacrilège.
" J'ai toujours répugné, écrivit-il, lorsqu'on lui demanda de rédiger une notice autobiographique pour son roman ( Toute la clarté), à rédiger une biographie sous la forme la plus répandue et la plus demandée, mettant en relief les événements de mon existence. Cette répugnance est sans doute due au fait que je perçois l'inconvenance du résumé face à ce qu'on ne peut résumer: des nuits et des jours entiers, de semaines et des mois, des années.l'inconvenance du sec face au liquide, du lit asséché des expressions laconiques et des clichés ( c'est moi qui souligne) face aux torrents impétueux de lumière, d'ombre, d'eau et de sang ardent. Si j'avais à écrire ma propre biographie sous la forme qui me répugne le moins, j'aimerais écrire: " Je suis né dans le Dauphiné en août 1937..."
Il est déjà un écrivain affirmé. Suite à un gravissime accident ( il se fait écraser par une locomotive)
il retourne  en convalescence chez sa mère  dans la profonde campagne polonaise. Lapins, jardins, travail, religion, rythmes de la survie. Il cherche à se reconstruire. Il faut que je retrouve les morceaux de moi-même.
Je n'étais pas brouillé avec ma famille. Seulement avec mon père, autrefois il y a longtemps. Je n'étais brouillé ni avec ma mère, ni avec mes frères, ni avec ma soeur. Je les avais quittés parce que j'avais choisi d'être orphelin. ( C'est moi qui souligne)


Je dis à maman que j'ai l'impression d'aller un peu mieux...Maman me dit: " Edzio après une chose pareille tu dois te remettre progressivement. Un malheur est vite arrivé, mais le bonheur lui n'est jamais pressé." 
J'ai été crucifié.
Cet hôpital est un enfer. Je ne vais pas résister. Ils vont me faire mourir avec leurs piqures. Je ne disais rien...J'allais et venais comme dans un cimetière vivant, et je ne me sentais ni vivant ni mort. J'ai encore cette sensation. Plus exactement, j'ai la sensation d'être vivant sans l'être. Ou encore d'être mort sans l'être.
J'apprends à écrire de la main gauche.
Les fraises sont mûres....Chaque être humain est un profond mystère, et il suffit qu'il plonge en soi de façon honnête et décrive ses impressions et ses états d'âme et c'est intéressant.
Cette vie n'est que temporelle... Dans l'Evangile il n'est pas question des couleurs...
L'homme-qui-n'est-personne ( E.S.) dit que, entant qu'homme-moi, nous sommes infiniment malheureux, jusqu'à la mort, et que c'est la raison pour laquelle on ne peut vivre ne paix qu'en étant mort avant la mort.
Est-ce notre faute si nous sommes devenus en quelque sorte des dégénérés?
Est-ce ma faute su j'ai choisi d'être orphelin?
A mon avis la mal n'est pas inné, le bien si.
Vivre est une chose très dangereuse.


Un jour, il y a de cela longtemps, quand j'étais encore Edward Stachura, je me suis dit que l'homme vit trop longtemps.
Maman parle à ses poules et ses lapins, et le fait que les bêtes ne lui répondent pas ne la gène pas.


La chaumière où nous habitons tombe en ruine...."Elle me survivra", dit maman en riant.`Voilà la façon de parler de quelqu'un qui est résigné au monde, à la vie et à lamort. Apprends cet art de vivre, me dis-je.
Sur un homme bien portant l'hôpital produit un effet déprimant; sur un malade, un effet réconfortant.
Je pense que les gens sains d'esprit sont très rares.
Un fou ne sait pas qu'il est fou ; à ses yeux il n'est donc pas fou. J'en ai vu beaucoup.


Est-i possible de trouver cette paix suprême, cette union avec l'Inconnu, déjà dans cette vie?
Est-il possible de se barrer la route en posant la question ainsi. Que signifie se résigner au monde?
Se barrer de la route?
Je cherche ma place sur cette terre que j'ai tant célébrée, et je ne parviens pas à la trouver, je n'y parviens pas alors même que je le voudrais tant.


J'ai apporté le texte de VOILà à la rédaction de Tworczos. Je l'ai signé de mon nom, bien que je ne sois plus celui qui l'a écrit, ni celui à qui il a été dicté.
Je ne suis plus de ce monde. Le seul espoir en moi c'est de m'unir à l'Inconnu.


Qui est maître de la place? Qui suis-je? Je me sens comme le fils maudit.


Non que je m'associe à la totalité de ce qu'énonce E.S. mais son extrême vibration de sensibilité,
la justesse sans fioritures des question posées me sont allées droit au corps.











19 mai 2012

Lettre à ceux qui restent d'Edward Stachura,

Je meurs
pour mes fautes et pour mon innocence
pour le manque que je ressens dans chaque particule
                     de mon corps et dans chaque particule de mon âme
pour le manque qui me déchire en morceaux comme un
                                                                         journal
plein de mots tapageurs qui ne veulent rien dire

Le 24 juillet. Edward Stachura se pendait dans son appartement de Varsovie, laissant sur la table
un ultime poème: "List di pozotalych" ( lettre à ceux qui restent).  qui commence par le poème ci-dessus.




29 avril 2012

RDV du Bois Chevalier



Chers amis,
Voici le printemps et donc très bientôt les Rendez-Vous du Bois Chevalier qui auront lieu à Legé cette année, les 16 et 17 juin 2012. Cette quatrième édition traitera du soleil et aura pour titre : Un deux trois soleil.
Comme l’année dernière, notre  festival s’étalera sur deux jours, en commençant le samedi 16 juin à 17h00 par l’introduction et un concert de musique classique : Chopin, Debussy, Ravel, Schuman dans le grand salon. Pour continuer, vers 18h00, par des lectures avec la participation de poètes : Christian Bulting, Brigitte Gyr, Marie de Quatrebarbes et moi-même et une intervention musicale avec Tunde Hadju au piano et Raphaël Sévère à la clarinette, avec des morceaux de Brahms et de Rossini dans le salon.
Après un verre de l’amitié et des petits concerts donnés par des élèves d’Yves Sévère du Conservatoire Régional de Nantes (sous la tente), nous nous restaurerons avant d’aller voir, dans la grange, une création théâtrale de Christine Farré, intitulée Fractures. Puis nous irons nous coucher.
Le lendemain dimanche, les festivités débuteront à 10h45 par un accueil au salon, puis commenceront les conférences :
  • Patrick Barbier, historien de la musique et professeur, nous parlera de la musique à la cour de Louis XIV.
  • Jean-Claude Vial, directeur de recherche au CNRS, nous parlera du couple Soleil/Terre.
  • Après le déjeuner, Philippe de Grissac, vice-président de la LPO, nous parlera de la migration des oiseaux, du soleil et de l’homme.
  • Marie-Claude Rousseau se penchera sur le soleil dans l’art.
  • Jean-Luc Cousin, architecte, s’exprimera sur la démarche environnementale dans l’architecture.
  • Enfin Patrick Boumier, docteur en astrophysique spatiale, nous parlera du soleil, lui aussi.
Comme à l’habitude, il y aura des rencontres avec des poètes et des écrivains : cette année Évelyne Morin, Antoine Emaz et le poète Haïtien Antony Phelps viendront nous lire leurs textes et nous parler.
Une nouveauté cette année : le planétarium de Nantes viendra avec une coupole mobile ; il sera possible aux grands et petits de suivre des séances animées par Vincent Jean-Victor, médiateur scientifique au Planétarium.
Des lectures nomades auront lieu, animées par Jacques Fournier, directeur de la Maison de la Poésie de Saint-Quentin en Yvelines. Nous proposerons ensuite un grand débat rassemblant tout le monde autour de la question suivante : « Avons-nous oublié le soleil ? »
La journée se terminera par un beau concert mélangé de Jazz avec Grégoire Évain, des morceaux de J. Cullum, Nat King Cole, K. Dorham et l’octuor de guitare du Conservatoire Régional de Nantes de la classe de Michel Grizard qui nous jouera Albeniz, Mompou, Turina etc. dans le grand salon.
Voilà pour les nouvelles les plus récentes, l’essentiel pour l’heure étant que vous réserviez votre samedi 16 juin et votre dimanche 17 juin où nous espérons vous retrouver au Bois Chevalier pour des moments que nous espérons et nous souhaitons heureux et riches.
Amitiés,
Paul de Brancion

27 avril 2012

fictions aujourd'hui

C'est par le rythme, par la poésie, donc, qu'on peut renouveler la fiction aujourd'hui; le " roman " tourne en rond; il y a comme une sorte d'exaspération publicitaire autour de la question de " l' histoire ", au sens restreint du terme; que l'en en soit, à la télévision ou même à la radio culturelle, à éviter de dévoiler la " fin " de l'histoire, en dit long sur l'abêtissement et sur la niaiserie du traitement actuel de ce que l' l'on nomme la littérature."


 L'éloquence ne sort, ne vient que de ce que l'on nomme " l'âme " : de l'auteur et de ses figures.

 Guyotat

21 avril 2012

Veille des élections présidentielles françaises


Pardon d'avoir tant tardé à alimenter ce journal. Vicissitudes.

Lu: Explications de P. Guyotat. ( editions Leo Scheer)
Très intelligent, presque tout le temps. Très tourné sur soi, persuadé d'être une sorte de génie littéraire expérimental...créateur de forme s'exprime sur "Progénitures" troisième partie à paraître.
"La pratique de l'art, c'est se réassurer, et se réassurer tous les jours, à partir de rien, qu'on est digne d'en faire encore - mais on a alors oublié qu'on en était capable, la veille par exemple."

"...il ya dans le ressassment libéraliste quelque chose d'aussi illusoire que les anciens "lendemains qui chantent" du communisme à la soviétiqu. Que faire donc?"

"Une langue c'est une formation impure."

"La dépression, c'est que le monde ne vous parle plus."
" La dépression, c'est une exclusion, c'est bien la pire des exclusions."

"...si je pouvais enfin réécrire, c'était parce que j'avais récupéré mon Je."

" On marche pour trouver, pour tomber sur un regard qui, à nouveau, vous identifierait, vous identifierait comme être humain, comme faisant partie de l'espèce humaine."


" En matière d'art, c'est évident, ça chante là,où deux extrêmes inconciliables se touchent."


" L'activité artistique c'est une caricature de ce qu'il faudrait vivre...dans l'oeuvre on se libère pour vivre enfin."

" On marche pour trouver, pour tomber sur un regard qui, à nouveau, vous identifierait, vous identifierait comme être humain, comme faisant partie de l'espèce humaine."


"La poésie c'est l'impatience; après le travail est patience."

"Le hasard c'est du désordre qui s'ajoute au désordre du monde, comme l'art ajoute au désordre du monde."

" ...il ya dans le Bible d'étranges moments, d'étranges phrases sur la solitude de Dieu privé d'humains."

" Nous sommes aujourd'hui dans une civilisation de la prolifération; c'en est fini de la fiction nette, pleine, orientée vers sa fin, etc.; c'en est fini des figures qu'on suit jusqu'au bout, dont la fiction règle des comptes. Le dernier à créer dans une telle splendeur, c'est Kafka."

" Ce n'est pas pour rien que ce K. est le dernier avant la grande catastrophe qui, d'une certaine façon, déjustifie qu'un artiste suive une même figure trop longtemps; car on sait trop ce que peut donner maintenant une figure humaine qui voudrait dépasser sa condition ou la faire régresser, tel Hitler mais surtout le bureaucrate qui lui obéit."

Tout cela est remarquable et fortement ancré dans un christianisme intégré, ostentatoire et donc à ce titre excessif: " Si tu le peux, éloigne moi ce calice".

Voilà.

26 mars 2012

Notre-Dame -des -Landes, au coeur de la lutte

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Vous aussi participez à la lutte en cliquant "j'aime“ et en partageant le lien sur vos réseaux ...

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Construire un aéroport transatlantique taillé sur mesure pour le Concorde, à 27 kms au nord de la rocade de Nantes, à Notre-Dame-des-Landes ! Oublié un temps, ce vieux projet qui remonte aux Trente Glorieuses renaît de ses cendres à la fin des années 90 sous la houlette de Jean-Marc Ayrault, maire de Nantes.

Les paysans conduisent la « révolte » contre ce projet qui mangera 2 000 ha de terres, soit en une opération l’équivalent des terres agricoles qui disparaissent chaque année en Loire-Atlantique.

Julien Durand, Michel Tarin, Sylvain et Brigitte Fresneau, Marcel et Sylvie Thébault nous racontent leur lutte au quotidien contre un projet jugé coûteux et inutile, écologiquement irresponsable. Ils sont rejoints pas Hervé Thébaud et Françoise Verchère, respectivement pilote de ligne et élue, également farouchement opposés au déménagement de l’actuel aéroport de Nantes-Atlantique.

Plus qu’une simple opposition, cette lutte révèle les questionnements de citoyens engagés sur les motivations réelles de ce projet. C’est au fil de la lutte un apprentissage de la démocratie et une véritable alternative de société qui se dessine, le projet aéroportuaire devenant le symbole d’une société dispendieuse tournée vers le passé.

Le projet est aujourd’hui dans sa phase pré-opérationnelle, les démarches d’expropriations sont en cours, la tension à son comble mais Julien, Michel, Sylvain, Brigitte, Marcel, Sylvie ne lâcheront rien car ils sont persuadés que la victoire les attend au bout de cette lutte emblématique. Comme des milliers d’autres, rejoignez-les !

Les réalisateurs

Christophe Kergosien et Pierrick Morin sont des militants écologistes, en aucun cas des professionnels du cinéma. Ils travaillent tout deux par ailleurs. Il y a moins d’un an, ils ouvrent un blog, l’Agora de Bretagne, avec un objectif : valoriser par l’image les actions de terrain. Leurs films, entretiens, reportages, réalisés à leurs frais et sur leur temps libre, sont systématiquement libres de droit. Ainsi, ils apportent une valeur ajoutée aux initiatives et de nouveaux outils aux acteurs de terrain.

pour les joindre : 06 47 00 63 35 ou par mail lagoradebretagne@free.fr


    24 mars 2012

    lecture à marseille samedi 31 mars editions Lanskine


    la librairie APOSTILLE

    et

    les éditions LANSKINE

    vous invitent

    le samedi 31 mars à 18 heures

    à une lecture de

    Parler nu, Brigitte GYR

    Deux silhouettes, cité des fleurs,

    Jacques Estager

    Temps mort, Paul de BRANCION

    Non lexil ne membarrasse pas, Karim FAWZI

    poète irakien lu par Paul de Brancion

    Un verre de l’amitié cloturera la lecture

    librairie Apostille, 104 Cours Julien, 13006 Marseille

    09 51 83 15 27

    20 mars 2012

    LE MOUVEMENT POÉTIQUE MONDIAL vous invite à une lecture en collaboration avec La Biennale des Poètes en Val de Marne


    et

    L’Oreille du Loup

    Le mercredi 21 mars 2012

    à 19H

    Au MOTif

    Avec les poètes

    Fernando Rendon

    (Colombie, directeur du Festival de Medellin)

    Francis Combes

    (France, Biennale des poètes en ValdeMarne)

    Bas Kwakman

    (PaysBas)

    Hatto Fischer

    (Allemagne)

    Dino Siotis

    (Grèce)

    Myriam Montoya

    (Colombie)

    Amina Saïd

    (Tunisie)

    Jorge Torres Medina

    (Colombie)

    Paul de Brancion

    (France)

    Stéphane Chaumet

    (France)

    LE MOTif

    6, villa MarcelLods

    Passage de l’Atlas 75019 Paris

    Métro Belleville (lignes 2 et 11) / Bus ligne 26

    14 mars 2012

    Invitation à une fête du printemps et de poètes des éditions Lanskine, à la Médiathèque de Chaspuzac


    À partir de 17 H 30, ce 17 mars 2012

    Laetitia Tardieu, responsable de la médiathèque, et Jacques Estager vous convient à une fin d’après-midi (ou “matinée”) de lectures poétiques et échanges, en présence de Brigitte Gyr, Paul de Brancion, Jacques Estager, qui liront des passages de leurs œuvres et de celles d’autres auteurs, et récemment parues, ce printemps, chez Lanskine,

    Marie-Pierre Forrat, tissera entre les lectures des moments musicaux actuels de ses oeuvres

    Muriel Cyprys, de la librairie Merligane, tiendra en présence des auteurs leurs livres à votre disposition, et pour dédicaces, et pendant une collation apéritive…

    Les auteurs Lanskine :

    Brigitte Gyr, dont vient de paraître Parler nu : “le tissage de la mémoire et du présent”, “des phrases qui sont leur espace, redisposent l’espace dehors et infini dans l’espace blanc des pages du livre ou la page d’où parler nu”

    “aujourd’hui

    la toile décrit le charme

    des vieilles choses réduites à peu

    pour ainsi dire à rien”

    Paul de Brancion, auteur de Temps mort, son dernier ouvrage chez Lanskine, “une écriture forte et percutante pour parler de la modernité et de sa folie”

    “Davantage biaiser la stratégie du crabe

    qui nous sied tant, d’accumuler des denrées par essence périssables.

    Pas d’oripeaux nomades, pas de vieux pièges à grimaces, les interrogations sont requises.”

    Paul de Brancion lira aussi des extraits de Non, l’exil ne m’embarrasse pas de Fawzi Karim

    “Je me blottis, méfiant, épineux comme le hérisson

    De mauvais augure

    Sur la fenêtre se dépose, comme la boue, l’obscurité

    D’une longue nuit”

    Jacques Estager, pour deux silhouettes, Cité des Fleurs : “où l’on retrouve la musique et le monde de JE. Silhouettes, herbe, route, lumière et ombres, rue et vent”

    “après elles reviendront toujours de la clarté, avant elles viendront toujours à la clarté; je serai dans la clarté et elles viendront de l’au-delà”

    Lectures aussi de Des rapprochements de Bruno Normand; “texte touffu, divers, entré et traversé de passages de “poésie nue”” :

    4 mars 2012

    Lecture poétique à la Halle Saint Pierre le 11 mars

    Dans le cadre du Printemps des Poètes


    LA GRADIVA Association vous invite
    à un concert de lecture poétique




    Dimanche 11 mars à 15 heures


    ORIGINE(S)


    avec

    Paul de Brancion, romancier et poète
    Ma Mor est morte, (Bruno Doucey éditions)
    Temps Mort ( Lanskine éditions), Le marcheur de l'oubli (Lanskine éditions)

    Francis Cofinet, poète, plasticien, comédien
    Je t'ai construit dans la promesse, ( Les ambassadeurs du vide éditions),Les Fleuves du sixième sens ( Dumerchez), Epreuves chamaniques ( Alidades)

    Blandine Merle, Prix de la vocation 2011,
    Par obole ( Cheyne éditions)

    avec

    Hélène Breschand à la Harpe


    Halle Saint Pierre
    Auditorium et Librairie
    2, rue Ronsard,
    75018 Paris

    4 février 2012

    café poésie Marly

    Café Poésie

    Le jeudi 9 février 2012

    à 20h30 Centre culturel Jean Vilar

    Autour de Bruno Doucey poète ,éditeur

    Venez découvrir … écouter… échanger

    avec les poètes

    Paul de Brancion , Salah Al Hamdami, Fulvio Caccia ,Gilles Cheval

    Débat animé par Sabine Péglion

    avec la participation musicale de Sophie Momzikoff

    44 allée des Epines

    78160 Marly le roi (Tél :01 39 58 74 87)

    20h30 au foyer du centre culturel entrée libre

    accueil@ccjeanvilar.fr

    Le Centre culturel Jean Vilar est subventionné par la Ville de Marly-le-Roi

    et reçoit le soutien du Conseil général des Yvelines.