14 octobre 2010

Michel Galvin, Fin de chaîne, Sarbacane éditeur



















Michel Galvin, Fin de chaîne, Sarbacane éditeur
la page de titre dit déjà tout du récit; dans le dessin : personnages schématiques (oiseaux, filiformes et tous les mêmes), décor blanc (ou de rochers derrière lesquels et en chaîne les oiseaux (ou humains ?) sont assassinés ; dans les dialogues aux multiples variantes du dialogue de la page de titre (voir image) :
personne ne sait qui est l'autre et qui il est; tout le monde est d'accord pour se payer de mots et des mots de ceux qui s'improvisent discoureurs politiques pour autruches; après le creux des paroles, le récit s'adresse enfin à une instance supérieure, le « compagnon céleste », qui, parti dans le « blanc » d’après le récit, laisse à un survivant un souvenir scatologique.

J'E.

11 octobre 2010

Brigitte Luciani, dessin de Colonel Moutarde," L'espace d'un soir", Delcourt éditeur




L’espace d’un soir est l’espace des 4 niveaux d’un immeubles, pendant une « soirée ». Chaque étage a sa « bande », son niveau dans 4 niveaux des planches, d’un bout à l’autre du récit. Une bande dessinée est une suite de cases, de mouvements immobiles : la disposition des cases et dans les cases crée le mouvement ; les espaces de L’espace d’un soir, qui se confondent en dessin aux espaces de l’immeuble, permettent le mouvement dans le mouvement (passages de personnages et du lecteur entre les étages, entre les scènes. La première planche (voir image) installe l’escalier, à gauche du récit, l’escalier est partie du blanc de la bd.
Le mouvement immobile des cases est aussi le mouvement dans les cases, comme (voir image) dans ce « strip » des enfants couchés :
1ère case : le garçon à gauche, 2e case : la fille à droite, 3e case : inversion, fille à gauche, garçon à droite : 2 premières cases de l’un sans l’autre : la 3e réunit les deux personnages , et l’inversion des personnages est mouvement d’installation dans le sommeil.

J'acques Estager