Je meurs
pour mes fautes et pour mon innocence
pour le manque que je ressens dans chaque particule
de mon corps et dans chaque particule de mon âme
pour le manque qui me déchire en morceaux comme un
journal
plein de mots tapageurs qui ne veulent rien dire
Le 24 juillet. Edward Stachura se pendait dans son appartement de Varsovie, laissant sur la table
un ultime poème: "List di pozotalych" ( lettre à ceux qui restent). qui commence par le poème ci-dessus.