14 mars 2012

Invitation à une fête du printemps et de poètes des éditions Lanskine, à la Médiathèque de Chaspuzac


À partir de 17 H 30, ce 17 mars 2012

Laetitia Tardieu, responsable de la médiathèque, et Jacques Estager vous convient à une fin d’après-midi (ou “matinée”) de lectures poétiques et échanges, en présence de Brigitte Gyr, Paul de Brancion, Jacques Estager, qui liront des passages de leurs œuvres et de celles d’autres auteurs, et récemment parues, ce printemps, chez Lanskine,

Marie-Pierre Forrat, tissera entre les lectures des moments musicaux actuels de ses oeuvres

Muriel Cyprys, de la librairie Merligane, tiendra en présence des auteurs leurs livres à votre disposition, et pour dédicaces, et pendant une collation apéritive…

Les auteurs Lanskine :

Brigitte Gyr, dont vient de paraître Parler nu : “le tissage de la mémoire et du présent”, “des phrases qui sont leur espace, redisposent l’espace dehors et infini dans l’espace blanc des pages du livre ou la page d’où parler nu”

“aujourd’hui

la toile décrit le charme

des vieilles choses réduites à peu

pour ainsi dire à rien”

Paul de Brancion, auteur de Temps mort, son dernier ouvrage chez Lanskine, “une écriture forte et percutante pour parler de la modernité et de sa folie”

“Davantage biaiser la stratégie du crabe

qui nous sied tant, d’accumuler des denrées par essence périssables.

Pas d’oripeaux nomades, pas de vieux pièges à grimaces, les interrogations sont requises.”

Paul de Brancion lira aussi des extraits de Non, l’exil ne m’embarrasse pas de Fawzi Karim

“Je me blottis, méfiant, épineux comme le hérisson

De mauvais augure

Sur la fenêtre se dépose, comme la boue, l’obscurité

D’une longue nuit”

Jacques Estager, pour deux silhouettes, Cité des Fleurs : “où l’on retrouve la musique et le monde de JE. Silhouettes, herbe, route, lumière et ombres, rue et vent”

“après elles reviendront toujours de la clarté, avant elles viendront toujours à la clarté; je serai dans la clarté et elles viendront de l’au-delà”

Lectures aussi de Des rapprochements de Bruno Normand; “texte touffu, divers, entré et traversé de passages de “poésie nue”” :